Antoine de Saint-Exupéry

Salut, me voilà pour un nouvel exposé, cette fois-ci sur Antoine de Saint-Exupéry

Sa disparition

Antoine de Saint-Exupéry disparaît à bord d'un P-38 lightning.



Il a disparu pendant qu'il fessait une mission cartographique et photographique à haute altitude dans la région de Grenoble - Annecy. La cause de sa mort n'est ni accident, ni panne, il ne s'est pas perdu, il ne s'est pas suicidé, il est mort pour la France au cours de son ultime combat. Le pilote allemand qui l'a abattu est vivant. Il dépose dans ce livre. Les vestiges du P-38 lightning de ST-Exupéry se trouvent actuellement au musée de l'Air et de l'Espace du Bourget. Une chose est sûr pour moi, je vais me rendre au Bourget pour pouvoir admirer les vestiges de son avion.

Les vestiges

Luc Vanrell, un scaphandrier professionnel identifie formellement, l'épave de l'avion de Saint-Ex, à quelque centaines de mètre de l'île de Riou, dans la région des calanques.



La découverte date en vérité de mai 2000, mais Luc Vanrell ne s'est pas manifesté, d'abord parce qu'il ne savait pas à quoi il avait affaire, ensuite, après avoir compris, parce qu'il a joué la prudence... Ce n'est que lorsqu'il à été sûr de son fait qu'il a alerté les autorités. Le repêchage à lieu courant 2003.

Sa biographie



Antoine naît le dimanche 29 juin 1900 à Lyon. Aujourd'hui, il aurait 115 ans. Lorsqu'il était au collège, Antoine était un élève irrégulier, désordonné, rêveur et épis de poésie. Il est régulièrement puni pour ses tâches d'encre sur les doigts, sa nonchalance, son côté tête en l'air, son manque d'application aux études et le désordre de son pupitre.

Son histoire militaire

St-Exupéry méprisait les accessoires radio. Il disait: "Ces écouteurs sont tout juste bon à me donner la migraine, et j'ai horreur de tous les liens qui peuvent me rattacher au sol."

(Antoine a effectué sa première mission de guerre le 21 juillet 1943).

(Antoine réussi à avoir la permission de voler sur P-38 car il cassait les pieds à Eisenhower . Normalement son vieille âge et ses blessures l'empêcherait de pouvoir le piloter.

Anecdote

St-Ex, en approche, en difficulté, oublie de brancher le dispositif d'identification de son avion et il ne parle pas anglais. Le contrôle allié, le prenant pour un ennemi, déclenche l'alerte (chasse et DCA). Saint-Ex va alors crier sans sa radio le mot Cambronne. Les américains n'auront ainsi aucun doute sur l'identité du pilote dont ils sont incapables de prononcer le nom. Ils rassureront tout le monde en disant que le "major Ex" rentre de sa mission.

(Normalement la limite d'âge pour pouvoir piloter un P-38 est de 30, Saint-Ex, lui, à 44 ans. 14 ans de plus !)

Le tueur ?

Robert Heichele, le tueur de St-Exupéry, écrit: "je pilote en ce moment un oiseau merveilleux, le FW 190 D9



Il est équipé d'un moteur Jumo 213 à refroidissement liquide. C'est quelque chose, une puissance au décollage de 1750 chevaux qui peut être augmenter pour une courte durée à 2250 chevaux, au moyen d'une injection d'un mélange eau-méthanol. Rapide comme une flèche, nous laissons tout le monde derrière nous. Hier j'ai, sans avoir la qualification chasse, descendus un lightning en combat aérien. Et cela sans subir aucun dégât sur ma machine..."

C'est un scoop qui, quelque années plus tard, orientera les chercheurs au large de St-Raphaël pour y retrouver l'avion de Saint Exupéry...



La revue allemande Der Landser (Le Troufion) publie à l'appuie le rapport officiel établie par Heichele à son retour de mission: "Le 31 juillet 1944, j'ai décollé (de la base d'Orange) à 11h02, accompagné du sergent Högel, avec pour mission de surveiller l’activité des des formations ennemies entre Marseille et Menton et l'arrière-pays. Nous avons exécuter notre mission comme prévue. alors que nous tournions au-dessus de Castellane avant de rentrer, nous avons rencontré un Lightning P-38. C'était probablement un avion de reconnaissance solitaire. Comme l'ennemi volait à 1000 mètre au-dessus de nous, nous n'avions pas la possibilité de l'attaquer. A notre grande surprise, l'adversaire à changé de cap et nous a attaqué depuis son altitude à grande vitesse. Nous avons évité la première attaque de l'adversaire ne le distançant par une spirale en montée grâce à notre puissance supplémentaire momentanée. Au cours du combat, j'ai réussi à me placer dans une position de tir à 150 à 200 mètres derrière le Lightning. J'ai tiré mais j'étais trop en arrière. J'ai raté le P-38. Après plusieurs manœuvres, j'ai réussi à me placer de nouveau en position de tir. Cette fois-ci, la rafale a dépassé l'avion ennemi. Probablement pour évier mon tir, le pilote a changé de direction et s'est mis à plonger. Je l'ai poursuivi et je me suis approché jusqu'à 40 à 60 mètres, et j'ai tiré avec mes armes. Alors, j'ai vu le Lightning descendre en dégageant une traînée de fumée blanche.

Je m'arrête là pour l'instant pour vous laisser réfléchir sur le titre ce paragraphe qui est "Le tueur ?"
La suite viendra bientôt...

A notre héros Saint-Exupéry...

Sympa tout ça ...mais apprends à réduire tes images....quand tu les mets en place..sinon ça fait pas terrible.
A plus...

Pas mal ton exposé et sympa l'anecdote très bien les images meme si un peu trop grand, il faut faire défilé les lignes une par une pour lire
le texte est un peu brouillon c'est tout mélanger mais bon c'est pas tres grave, merci a toi ugur ici qui? Lol

Aurélien, Ugur ici qui La suite se fera dans la semaine et sa promet de très bonne chose !!

Voici la suite:

Le P-38 a survolé la côte et a volé à basse altitude vers la mer. Je continuais à le suivre. Tout d'un coup, des flammes ont jailli
du moteur droit. L'aile droite a heurté la mer. L'avion a fait plusieurs tonneaux et a disparu dans l'eau. Le crash à eu lieu à
12h05, à une dizaine de kilomètre au Sud de Saint-Raphaël. Nous sommes rentrés à notre base sans rencontrer d'autres ennemis"

Cette révélation posthume fait désormais partie de la légende de Saint-Exupéry. Elle illustre sur-tout, comme nous allons le
découvrir, la grande difficulté qu'il y a, lorsqu'on enquête sur des événements aussi anciens, à ne pas se contenter d'un unique
témoignage, aussi séduisant soit-il, sans le croiser avec toutes les autres sources disponibles sur le même événement. De fait, ce
témoignage est à considérer avec la plus extrême prudence pour des raison tenant à l'analyse du texte, à la cohérence historique
de l'événement et... aux aveux tardifs de l'auteur de ce scoop discutable. Mais cette histoire est fausse. Tout d'abord, le FW 190 D9
n'est pas mis en service à cette époque là. Les techniques de combats écrites sont dignes de pilotes débutants alors qu'Antoine était
un pilote expérimenté. Mais l'ultime argument est que l'avion d'Antoine était en fait désarmé. L'homme qui a mis ce récite a dit que
la vrai lettre de Heichele avait en fait disparu. A l'endroit où a été retrouvés l'avion de St-Exupéry, il y a son avion, et un avion
allemand. Peut-être que les deux pilotes se sont percutés.

Bon, on arrête tout et je vous livre la vrai histoire cette fois-ci. Plus de fausse histoire pour vous faire douter mais la véritable
histoire.



L'homme qui a abattu St-Ex s'appelle Horst Rippert . Un historien lui pose des questions sur sa tactique de combat et voici
ce qu'il répond:
"Oh, je ne l'appellerai pas une tactique, c'était plutôt un besoin, une volonté de réussir. Tout d'abord, je voulais survivre. Ensuite,
je voulais écarter l'ennemi en l'abattant, tout en évitant qu'il ne s'écrase sur des populations. Les ailes étaient donc les surfaces de
l'appareil, et ses moteurs. Quand ils étaient touchés et les pilotes impuissants, paralysés, j'étais fier de les contraindre à un
atterrissage forcé ou à s'éjecter en parachute. Pour moi il n'était nullement question de tuer l'adversaire, mais de l'empêcher de
voler. C'était cela, pour moi, le succès, attitude que j'ai cherché à diffuser dans mon groupe. Ils se disaient: le gars Horst, il tire bien
et il en abat, mais sans faire de victimes. C'était une raison de satisfaction. Combien en ai-je descendu ? Une trentaine. Aujourd'hui,
les statistiques donnent entre vingt-six et vingt-neuf ! Mais ce n'était pas ça l'important. Pour moi, c'était de voler, voler et canarder,
mais proprement."

L'historien lui a aussi demandé ce qu'il a fait le 31 juillet, le jour de la mort de St-Ex:
Je me souviens parfaitement de ce jour-là. Je suis parti pour une mission de reconnaissance et d'interception vers Toulon puis
Marseille. Il fallait vérifier ce qui se passait dans cette zone où l'on avait repéré des avions américains. Tout-à-coup, après Toulon,
j'aperçois ce Lightning à double fuselage se dirigeant vers Marseille, je me demande ce que vient faire ce type, tout seul, dans mon
secteur... Je le laisse accomplir un arc de cercle, je vire à mon tour en pensant qu'il déguerpirait. Rien du tout. Je le suis. Il volait de
manière bizarre, regardant toujours vers le bas, allant de-ci, de-là, décrivant de grande courber. Un vol que je qualifierais de
d'amateur, un style hésitant, à 2000 mètre d'altitude. Quand on est dans un combat aérien très dur, et qu'on y est habitué, voilà qui
n'est pas normal. C'était donc une mission d'observation. Ordinairement, le Lightning évolue à 10 000 mètre pour prendre ses
photos. Là, il était beaucoup plus bas. Et il ne se souciait pas de moi ! La situation se prolongeait... Alors je me suis dit: mon gars, si
tu ne fous pas le camp, je vais te canarder. J'ai plongé dans sa direction et j'ai tiré, non pas sur le fuselage, mais sur les ailes. Je l'ai
touché. Le zinc s'est abîmé. Droit dans l'eau. Il s'est écrasé en mer. Personne n'a sauté. Je ne saurais en dire d'avantage. Le pilote,
je ne l'ai pas vu, et quand bien même, il m'aurait été impossible de savoir que c'était St-Exupéry. J'ai espéré, et j'espère toujours,
que ce n'était pas lui. Dans notre jeunesse, à l'école, nous l'avions tous lu, on adorait ses bouquins, avec ceux de Karl May, ses
aventures dans l’hémisphère sud et au-delà. C'était un mordu. Il savait admirablement décrire le ciel, les pensées et les sentiments
des pilotes. Son oeuvre à suscité la vocation de nombre d'entre nous. J'aimais le personnage. Je n'avais vu que quelques photos de
lui. Si j'avais su, je n'aurais pas tiré. Pas sur lui ! Son zinc a fait une chandelle. On m'a appris plus tard que ce devrait être celui
d'Exupéry. Quelle catastrophe ! Mais qu'est-ce que tu as fait ! me suis-je dit. Mais je ne l'ai pas vu ! Je n'ai pas vidé un homme que je
connaissais. J'ai tiré sur un avion ennemi qui s'est abattu. Voilà. Voilà ce qui s'est passé."

Mais que fessait-il à si basse altitude, sinon la provoquer ? Une explication toute simple vient à l'esprit. Sachant qu'il accomplissait sa
dernière opération, sans doute voulait-il rééditer l'exploit de sa mission dur Gênes et rapporter des photos si exceptionnelles
qu'elle inclineraient le commandement américains à le garder en activité. Malgré sa répugnance pour le monde qui serait issu de la
guerre, il se disait que s'il devait y jouer un jour un rôle, il fallait un jour s'être battu jusqu'au bout. Mais alors pourquoi se si
délibérément dans la ligne de mire de l'Allemand Horst Rippert ? Là-dessus Gavoille nous livre un commentaire des plus éclairants:
"Très grand, il ne pouvait faire un mouvement dans la carlingue étroite. Ses nombreuses fractures et blessures le faisait terriblement
souffrir en altitude, où un être normal supportait difficilement le plus petit malaise. Aussi devant un tel affaiblissement de ses
moyens physiques en altitude, et dans l'impossibilité de pouvoir tout faire, il s'était, je pense, résigner à éliminer la surveillance du
ciel qui l'aurait obligé à des mouvement exténuants."

Enregistrement de Saint-Exupéry:

Tu as carrément réduit l'image c'est bien par contre je doit t'avouer que j'ai pas eu le courage de tout lire, c'est trop long et trop compliqué a lire pour moi... Dsl

Dommage pour toi c'est très intéressant

Ca s'éternise trop sur le meme sujet et j'ai un peu du mal a suivre...

Comme tu voudras